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Catalogue de Noël 2015 - magasin U

Anti-préjugé et anti-sexiste

 

Les catalogues de Noël sont historiquement bourrés de préjugés sexistes. On retrouve dans la partie fille des pages roses, avec des poupées, de la dïnette, des barbies, des déguisements de princesses, et surtout des kits ménages et repassages ! Hé oui, c'est tellement un plaisir de faire le ménage, pourquoi en privé nos petits bouts chou ! Chez les garçons, toujours teintés de bleu, on retrouve les traditionnelles petites voitures, les supers héros, les armes, les robots en tous genre, la caisse à outils plus complète que celle de papa, mais aussi parfois les kits pour scientifique en herbe. 

Finalement en catégorisant autant les jouets, on instaure des valeurs de femme au foyer et de bonne maman aux petites filles, tandis qu'on demande au garçon d'être fort et agile de leur main. Sans parler des codes couleurs aberrants ! "Un château, s'il est rose alors c'est pour les filles" Pourtant quelle petite fille n'aime pas le bleu ? Je suis frustré parce que j'ai toujours eut le rose qui me sortait par les yeux et ça depuis que j'ai l'âge de dire "non". Hors c'était un casse-tête à un certain âge pour trouver des vêtements qui n'ai pas les coutures roses, la ceinture rose, l'ourlet rose... Franchement, il n'existe pas de dictature plus forte dans les pays occidentaux, que celle du rose dans les produits pour petite fille. Mais je m'éloigne du sujet.

 

Dans cette publicité-reportage, on montre des enfants qui savent très bien distinguer ceux "qui sont pour eux" ou non, ils connaissent les catégories de jouet pour fille et garçon, les codes couleurs, ect... Pour autant, on voit que ça ne veut pas dire qu'ils n'aiment et ne jouent que à ce qui leur est destinés. Qui n'a jamais entendu : "Tu jouais au Barbie quand tu étais petit ? hahaha - Non je jouais à Ken et ma soeur c'était Barbie " ? Et oui, non seulement la société nous apprend des normes mais aussi à avoir honte de ne pas s'y plier, et ce même si ces normes créent l'injustice de femmes payées 10% de moins que leur homologue masculin. 

 

Dans la seconde partie de la pub, on voit des petites filles de moins de 8 ans qui jouent aux petites voitures, à la batterie et au mécano, ainsi que des petits garçons jouant à la poupée, à la dînette, et passer l'aspirateur en IronMan. Le petit garçon annonçant "A table" reproduit à la fois des schémas vu auprès de ses parents, tout en ignorant les clichés sexistes. Quand on est petit, on joue au papa et à la maman : le papa va effectivement au travail gagner des sous, tandis que la maman fait la cuisine et s'occupent des enfants. Pourtant quand on est petit, le papa n'est pas toujours joué par un garçon, et la maman pas toujours par une fille. Les enfants intériorisent les clichés sans forcément encore les appliquer à eux même.

 

Finalement la pub montre la réalisation d'un catalogue dit "sans préjugés" et annonce le slogan : Offrir aux enfants l'image d'un monde plus juste, c'est aussi ça le commerce qui profite à tous" avec le #NoelSansPrejuges.

 

En conclusion :

Ce que j'aime : L'idée anti-préjugés et anti-sexiste, l'action concrète pour peut-être réduire les inégalités futurs.

Ce que je n'aime pas : Peut-être le fait d'en faire trop. Le spot ne montre que des garçons joués aux jeux dits de filles et les filles aux jeux dits de garçon. Finalement, on ne voit pas de garçon et de fille jouer à tous ensemble.  



20/12/2015
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